537 hectares engagés dans des mesures agro-environnementales et climatiques

Biodiversité

En 2024, de nouveaux contrats de mesures agro-environnementales et climatiques ont été mis en place chez des agriculteurs du territoire.

MAEC

Résumé

Publié le 04/07/2024

29 nouveaux agriculteurs adoptent des mesures agro-environnementales et climatiques

Devant le succès rencontré en 2023, plus de 254 000 euros supplémentaires ont été débloqués cette année.

Les MAEC compensent le surcoût ou la perte de productivité engendrés par l'adoption de pratiques plus respectueuses de l'environnement par rapport aux méthodes conventionnelles.

Dans un contexte budgétaire toujours contraint, et compte-tenu de notre excellent taux de contractualisation en 2023 et de la volonté locale des agriculteurs à s’engager dans ce dispositif, l’équipe technique du Parc a fait le nécessaire pour mobiliser une nouvelle enveloppe budgétaire. Afin de cibler les exploitations avec les enjeux environnementaux les plus élevés, une priorisation des exploitations de notre territoire a été réalisée, à l’image de 2023, afin d’assurer une continuité et une cohérence dans les engagements proposés.
 

Soutien au pastoralisme et à l'agriculture extensive respectueux de l’environnement

Les objectifs de la contractualisation visent à soutenir le pastoralisme et l'agriculture extensive tout en respectant les enjeux environnementaux locaux. Cela permet de préserver les milieux ouverts, de protéger les zones humides et de conserver la biodiversité exceptionnelle de notre territoire, notamment des espèces telles que la Mulette perlière, le Busard cendré, la Fauvette pitchou ou l’Aigle de Bonelli, diverses chauves-souris ainsi que des papillons remarquables comme le Damier de la succise et l’Azuré du serpolet.

Parmi les 537 hectares engagés cette année en MAEC pour une durée de 5 ans, 208 ont été engagés pour la préservation des milieux humides (dont 168 hectares hors sites Natura 200), environ 56 pour le maintien de l’ouverture des milieux, 267 dans la gestion des surfaces herbagères et pastorales, principalement par l’action de pâturage, et 6 pour la protection des papillons remarquables via le retard de fauche.

Tous les contrats ont été suivis de près par les animateurs Natura 2000 et la chargée de mission Agriculture du Parc. La gouvernance de ce projet est assurée par le PNRHL, les deux Chambres d’Agriculture (Tarn et Hérault) et le Conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie (CEN).