La Bouriotte - Les petites histoires du Haut-Languedoc
Chaque mois, découvrez qui sont les professionnels engagés du Haut-Languedoc.
Porteurs de la marque Valeurs Parc, ces hommes et ces femmes œuvrent pour leur territoire tout en étant engagés dans le respect de la nature.
Aujourd'hui, faisons connaissance avec l'hébergement La Bouriotte.
La Bouriotte : une thébaïde sur l’adret
Ils préviennent : « on ne cherchait pas la solitude, mais à s’isoler un peu ». De fait, cette volonté renvoie à un besoin de parenthèse choisie. Elle n’exclut pas non plus le partage.
C’est sur cette base que, venus de la Drôme, laissant derrière eux ce qui fut une autre vie, Bénédicte Ponceau et Frédéric Foin ont élu La Bouriotte comme repère et repaire d’un nouveau départ.
C'est dans une ancienne ferme haut perchée sur un adret dominant Labastide Rouairoux qu'ils ont fait quatre gîtes de deux à cinq personnes avec deux chambres d’hôtes de deux à quatre personnes –pour une capacité totale de 23 accueils. Par ailleurs, ils ont aménagé une grande salle de 100 m2, susceptible de rassembler autour d’un projet commun les personnes qu’ils accueillent : séminaires, fêtes de famille, yoga, médiation, jeûne…
Cette bâtisse convient parfaitement à ce besoin de recueillement ou d’entre-soi, fussent-ils collectifs. Bénédicte et Frédéric sont prêts à tout comprendre car ils ne jugent pas, ils veillent au respect de chacun dans un sage ordonnancement du nombre, tant il est vrai qu’après une vie de tumultes on sait reconnaitre la paix.
« Nous voulions arrêter de courir dans la foule, non pas pour s’immobiliser, mais pour nous donner une nouvelle dynamique qui nous permettrait de prendre le temps de rencontrer et de partager ».
Naguère, il était dans le bâtiment. Elle, dans une activité prenante. Ils résument : « On ne faisait que bosser », comme s’ils avaient eu le sentiment être passés à côté d’une vie plus essentielle, qu’ils ont enfin trouvée à La Bouriotte.
La solitude, on l’aura deviné, serait pour eux une forme de réclusion aux barreaux aussi solides que les trépidations de la vie qu’ils ont laissée derrière : Bénédicte et Frédéric sont très impliqués dans la vie sociale de la vallée.
« Le Parc est bon vecteur de rencontres, un point-ressource en somme qui permet d’aller vers des personnes ou des événements déjà en phase avec ce à quoi nous aspirons. Peu importe le nombre dans le fond, ce qui compte, c’est la qualité ; à cet égard, c’est un environnement dynamique », plaident-ils.
Ainsi donc, au départ de La Bouriotte, les visiteurs sont-ils assurés d’être orientés vers des activités en cohérence avec ce qu’ils viennent chercher dans cette vallée montagneuse et boisée, active et silencieuse, offerte à la contemplation autant qu’ouverte aux échanges.
C’est avec ce même goût pour la pondération des rapports qu’ils entretiennent avec les êtres et le paysage, que Bénédicte et Frédéric prennent soin d’un potager qu’ils font entrer en cuisine si leurs hôtes en font la demande. Ils parlent alors de « convivialité », preuve –s’il en était encore besoin- qu’il ne faut pas non plus confondre trouver sa distance et se couper du monde. L’exacte définition d’une thébaïde.
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