Les Ruchers de l’Orb - Les petites histoires du Haut-Languedoc

Marque Valeurs Parc

Chaque mois, découvrez qui sont les professionnels engagés du Haut-Languedoc. 

Les Ruchers de l’Orb

Résumé

Publié le 05/03/2025

Porteurs de la marque Valeurs Parc, ces hommes et ces femmes œuvrent pour leur territoire tout en étant engagés dans le respect de la nature.

Aujourd'hui, faisons connaissance avec les Ruchers de l'Orb.

Les Ruchers de l’Orb : des abeilles et de l’éthique

Elle a quitté les aquariums climatisés des salles de montage vidéo. Sa décision est radicale : Agathe Thommeret s’est installée à Mons La Trivalle il y a quelques petites années à peine, pour se consacrer à l’apiculture.

« J’ai découvert le Caroux au cours d’un séjour de vacances. De plus, j’ai des amis ici et je souhaitais me rapprocher de quelque chose de plus vrai que ce que j’avais le sentiment de vivre en ville », dit-elle.

Ainsi, ayant repoussé loin la lumière livide des écrans, elle se tient à l’écart des trépidations des métropoles où elle avait toujours vécu : « ce n’est plus pour moi ».

Agathe Thommeret a trouvé la paix avec les abeilles qu’elle abrite dans 110 ruches égayées sur les flancs du massif, et qu’elle déplace en fonction des floraisons. « C’est devenu une vraie passion », résume-t-elle en évoquant « le plaisir de nourrir les abeilles, d’en prendre soin », tout en regrettant « la sècheresse qui les prive de nectar ».

Comme ses homologues, elle redoute les ravages du varroa autant que des frelons asiatiques : « nous avons un devoir de protection. Non seulement pour les abeilles, mais plus largement pour la biodiversité et pour garantir la place qu’elles occupent dans la chaîne du vivant ».

Elle installe ses ruchers loin des vapeurs de gasoil : « toujours en des endroits préservés des toxiques ». Un exercice plein d’aménité : « pour trouver des lieux adéquats, je demande aux amis, aux voisins… au final, c’est très convivial. L’abeille a une bonne image et nombre de personnes sont ravies de pouvoir les accueillir ». Pour le reste, elle ne force pas ses ouvrières : « je prends ce qu’elles me donnent, comme elles me le donnent. Au final, c’est moins la quantité que la qualité et le goût qui sont intéressants à proposer ».

On l’aura deviné, son miel est bio. Elle le diffuse sous la marque « Les Ruchers de l’Orb » auprès des commerces de la vallée, des restaurateurs, et fait aussi des marchés. En s’installant ici, elle n’a pas hésité à souscrire aux Valeurs Parc : « j’étais déjà en phase avant même de signer la charte », dit-elle en ajoutant que « c’est un plus, en ce sens que c’est un signal, une contextualisation d’un état d’esprit qui s’applique aux activités et sert aussi de cadre à des choix durables ».

Elle est non seulement venue ici chercher sa place, mais également une expression de la solidarité, d’un liant entre les forces vives. Ainsi, Agathe Thommeret conditionne son miel en pots de verre. Elle trouve « éthique » l’idée de mobiliser « les conserveurs, confituriers, et tous ceux qui utilisent du verre » afin de mutualiser « un outil de lavage qui éviterait non seulement des surcoûts pour les producteurs, mais aussi du gaspillage ». 

Pour l’heure, elle se donne du temps pour perfectionner son installation. Sa détermination reste intacte :

« Nous vivons dans un endroit éloigné des atteintes environnementales, c’est un bon point pour la nature et ceux qui veulent travailler avec ».

Elle s'y applique.

Les Ruchers de l'Orb 
34390 Mons La Trivalle 
06 31 52 30 91 

Crédit photos : Sédat Yagiz