Spring Garden - Les petites histoires du Haut-Languedoc
Chaque mois, découvrez qui sont les professionnels engagés du Haut-Languedoc.
Porteurs de la marque Valeurs Parc, ces hommes et ces femmes œuvrent pour leur territoire tout en étant engagés dans le respect de la nature.
Aujourd'hui, faisons connaissance avec le Centre équestre Spring Garden
Spring Garden : la paix du cheval et des hommes
De Strasbourg, où elle est née, aux Etats-Unis, qu’elle a traversés, elle a voyagé et fait mille boulots. La voilà au pied du Caroux. Apaisée.
Elle aurait pu y monter un salon de coiffure, son premier métier, mais Rosy Bronner a trop d’appétit pour une vie pleine de ciel et d’arbres, les cheveux dans le vent.
Elle a posé ses valises à Colombières sur Orb, mais n’a rien abdiqué de son envie d’arpenter le monde. C’est ainsi que, « cavalière depuis l’enfance », son diplôme d’Accompagnatrice de Tourisme Equestre en poche, elle s’est blottie près de la Voie Verte qui longe le village, pour y installer son avenir et des chevaux.
Elle a créé « Spring Garden » dans l’esprit d’un lieu d’accueil. Pour les chevaux, tout d’abord, à qui elle ne demande pas d’effort superflu ; pour les hôtes qu’elle y accueille ensuite, le temps d’une randonnée, d’un passage (Spring Garden est aussi « halte cavalière »), ou d’un séjour dans un des deux chalets de six à huit places, le gite de douze à quinze places, ou sur les emplacements de camping traditionnel qu’elle propose à ceux qui veulent profiter plus longuement de ce coin de nature et de silence.
« Nous accueillons ici des enfants autistes, ou en situation de déficience intellectuelle. Les poneys leur apportent une réparation et c’est tout à fait ce que nous recherchons avec les hôtes que nous accueillons : renouer avec le bien-être et les affinités réciproques. Les animaux le sentent et le rendent bien ».
Les randonnées ou séjours que propose Rosy Bronner sont l’exact contrepoint de la vie qu’elle a eue avant de venir s’installer à Colombières. Fini les moteurs, les avions, les concerts enfumés dans les beuglants du Middle West ou du Kansas :
« Ici, on ne fait pas de performance. Je n’élève pas mes chevaux pour les harceler et en faire des bêtes, pas plus que je n’accueille des visiteurs pour les impressionner à coups de chevauchées qui pourraient les dégoutter de remonter un jour à cheval ».
Elle indique que dans les entre-temps, on peut pratiquer le yoga, ou plus simplement visiter la ferme. Et de se résumer : « slow life », dit-elle pour réaffirmer que son Spring Garden porte un nom en phase avec ce qu’elle propose et attend : la nature est son jardin, et le printemps porte la renaissance.
Elle est fière du label « Bien-être animal » que lui a décerné la Fédération Française d’Equitation, qu’elle met en pendant de son adhésion aux Valeurs Parc :
« Nous sommes sur une éthique du respect du vivant. Plantes, animaux, hommes, nous participons tous d’une chaîne solidaire. C’est ce lien commun que le Parc permet de cultiver et que nous nous devons de partager ».
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